La célébration
L’assistance affichait la diversité des cultures, des âges et des chants liturgiques. Mgr Joseph Boishu présidait la célébration, entouré d’une quinzaine de prêtres et de deux diacres. D’emblée, le chant du Gloria nous ouvrait à une louange en lingala.
Le temps déployé de l’engagement Au cœur de cette célébration, s’est situé le moment de l’engagement. Après la réponse de chacune « me voici » à l’appel de Sœur Marie-Françoise, Supérieure générale, les deux sœurs se sont avancées le long de l’allée de la chapelle, en cantilant ces paroles si adaptées à la démarche :
« Tu sais bien que mon amour est fragile, Tiens- moi la main (bis) Relève moi.
1. Tu es à l’œuvre dans nos vies, depuis l’aurore, Tu viens planter dans nos déserts, la semence de vie.
2. Tu nous consoles chaque jour, à chaque étape, Car nous ne sommes rien sans Toi, Espérance de vie.
3. Tu nous partages ton Amour, par ta présence, Mais nous ne vivons pas encore ta présence en nos vies… »
Après le rituel du dialogue où chacune exprime son cheminement, le chant enlevé, (en lingala), de la litanie des saints, temps de prière intense, conduisait au moment important de l’engagement de chacune qui s’est pleinement réalisé dans la prière eucharistique.
Le mot de remerciement Gertude en commençant le mot de remerciement exprime toute la dimension d’action de grâces qui anime aussi l’assemblée « En ce jour de fête et de joie, nous voulons chanter avec Marie les merveilles du Seigneur en disant « le Seigneur a fait pour nous des merveilles, Saint est son Nom » La conclusion nous renvoie à Mère Saint Félix (fondatrice de la Congrégation) : « Persuadez-vous que la perfection n’est ni à la trappe, ni au carmel, ni dans les austérités ni dans les travaux mais qu’elle est partout où règne le pur amour de Dieu » Le pot d’amitié, comme le repas festif du soir, manifestèrent bien la circulation de cet amour fraternel qui nourrit l’Espérance sur nos chemins du monde.
Soeur Michèle M.