Cela a inspiré Victoria qui a voulu, à son tour, partir l’été dernier, à Calavi, proche de Cotonou, capitale du Bénin. Voici ce qu’elle exprime à son retour :

Aller au Bénin a été pour moi une grande expérience de découverte et d’amitié. J’étais partie pour m’occuper des enfants de la petite ville de Calavi, proche de Cotonou. Cela a été un bonheur de partager leur joie de vivre, leur envie d’apprendre, leur façon de vivre au jour le jour.

Ce furent aussi des moments très chaleureux avec les animateurs béninois et des échanges très productifs sur les façons d’accompagner les enfants.

Les après-midis de loisirs avec les enfants, les animateurs béninois et français nous ont permis de monter un grand spectacle final pour les parents.

Il y a également des rencontres qui m’ont beaucoup marquée : entre autres la visite de Lokpo, un village isolé à l’autre extrémité d’un lac (à deux heures de pirogue), où nous avons rencontré des gens d’une grande pauvreté mais joyeux et d’une grande générosité (ils nous ont donné deux grands sacs de patates douces d’une récolte peu fructueuse cette année).

A Abomey, un groupe de jeunes nous a invités pour une soirée très festive avec sketches, chants et danses.

Une découverte choc pour moi a été Ouidah, la porte du non retour que des milliers de gens, vendus en esclavage, ont franchi sans pouvoir espérer revenir un jour.

Enfin, je pense avoir apporté une présence, donner du temps d’une personne d’un autre pays, partager un autre savoir, une autre culture. Oui l’Afrique est un continent bouleversant que l’on garde dans le cœur.