La joie pascale pour toute la création !

Le jour de l’Ascension, Jésus ressuscité envoie les onze apôtres dans le monde entier pour proclamer la Bonne nouvelle à toute la création… Cette création en attente de recréation, jusqu’à ce que s’accomplisse la Parole du Seigneur de l’univers dans l’Apocalypse (21.5 ) : « Voici que je fais toutes choses nouvelles »

Nous sommes dans le temps de l’espérance et la force de l’Esprit nous met en mouvement, sur un chemin de vie et de responsabilité dans la construction d’un univers fraternel.

Saint Paul et les premières communautés chrétiennes avaient bien compris qu’il ne suffit pas d’avoir les yeux tournés vers le ciel qu’il faut aussi avoir les pieds bien enracinés dans un monde à travailler, dans une création à contempler, à achever, à partager : la terre est à tous… « Toute la création gémit dans les douleurs de l’enfantement… elle attend la révélation de la gloire des enfants de Dieu » ( Romains 8, 21-22).

La création enténébrée par nos refus d’amour doit être purifiée, libérée et va recevoir la Bonne Nouvelle : elle aussi est appelée à vivre en Dieu.

En ce temps de l’Ascension élargissons notre regard, laissons-nous émerveiller par l’infiniment petit et l’infiniment grand, laissons-nous émerveiller aussi par la science et le travail de l’homme.

Comme le dit Maurice Zundel : ce n’est pas seulement l’homme qui doit devenir « alleluia » des pieds à la tête, c’est tout l’univers.

C’est la responsabilité de l’homme d’être de plus en plus conscient qu’il ne faut pas laisser mourir la terre. Au lieu d’être « prédateur », l’homme doit devenir « jardinier » de la création.

La vocation de l’homme est de traiter la nature avec respect puisqu’à travers toute la création se manifeste une intention d’amour du Créateur. Jésus a emprunté les signes sensibles du pain et du vin pour nous manifester sa présence et sa grâce

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