Diaconie fraternelle

Une belle expérience

Les 11 et 12 avril 2013, les deux journées de retraite des sœurs aînées à la Maison-Mère ont été une belle expérience de « diaconie fraternelle », pour les sœurs accompagnées et pour les accompagnatrices.

Les 11 et 12 avril 2013, les deux journées de retraite des sœurs aînées à la Maison-Mère ont été une belle expérience de « diaconie fraternelle  », pour les sœurs accompagnées et pour les accompagnatrices.

Fragilités exposées et merveilles intérieures se sont entrelacées dans une belle louange avec Marie. Deux images ont aidé, deux passages de la vie de Marie :

Marie au pied de la Croix avec le disciple que Jésus aimait

Marie au Cénacle avec les apôtres, toute grosse de l’Eglise qui s’enfantait sous les rayons de l’Esprit. Une richesse de gestes et de paroles ont été proposées pour rejoindre les capacités, souvent limitées des sœurs. La plupart étaient dans des fauteuils roulants.

Chaque jour, l’image était donnée dans un rituel silencieux de remise. « Merci » « c‘est beau » entendait-on. Elle guidait la contemplation et la prière en répétant des paroles jaillies de l’Evangile. Marie au pied de la Croix a suggéré une démarche de vénération d’une piéta posée sur une table à la hauteur des personnes. Il fallait voir toutes ces mains caressant la Vierge et son enfant : une intense communion de cœur.

Que dire de ces prières litaniques qui ont repris des invocations recueillies auparavant dans les groupes d’animation. Elles ont rythmé chaque rencontre et réactivé de profondes expériences spirituelles.

La dernière assemblée nous a transportés à la procession de Lourdes. Trois Vierges disposées sur des petites tables avec lumière et fleurs décoraient la partie du cloître qui part de la salle des Exercices et arrive au péristyle. Refrains chantés à Marie et « Je vous Salue Marie » récité, scandaient la marche …

Des gestes de retrouvailles fraternelles et affectueuses, aussi, à chaque arrivée dans la salle où des sœurs qui ne se rencontrent guère, se revoyaient et se serraient la main longuement toutes heureuses et pacifiées.

Quelle bonne idée vous avez eue de nous regrouper pour la fête  ! s’exclamait une sœur lors de la dernière rencontre.

Michèle Morel

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