La communauté, le personnel de la Maison d’accueil, les hôtes de passage sont heureux de voir circuler des jeunes souriants, pleins d’ardeur, sachant rire aussi bien que faire silence pour la méditation…
Chacun partira après avoir fait aussi des « voyages intérieurs »… s’étant laissé toucher, interroger par les paroles accueillies lors des enseignements ou des partages ou encore dans le secret de la méditation.
Outre les deux conférences du Père Etienne Grieu sur la rencontre des personnes en grande précarité comme expérience à la fois humaine et spirituelle et sur sur une Eglise pauvre pour les pauvres qui se comprend à partir de la forme que prend la mission du Christ, envoyé pour renouer les liens de l’Alliance, notamment avec les suppliants dont la détresse les fait crier vers Jésus et les possédés qui sont enfermés dans leurs chaînes , des textes forts du Père Alain Durand, du Père Joseph Wresinski, de Jean Baptiste Metz, de Carlos Mesters sont proposés à la réflexion personnelle et de groupe.
Les jardins de l’Abbaye sous un beau soleil printanier, la galerie, les salles de conférence et de travail de groupe sont très occupés, mais le plein air, les balades sur la plage, la contemplation de l’estran qui se déploie à perte de vue, la mer qui vient baigner la digue sont aussi lieux de détente après le travail.
Jeunes, hôtes de passage, personnel présent, soeurs de la communauté vivent un grand moment de convivialité lors du buffet du dimanche midi, en plein air, buffet qui rassemble tout le monde dans la joie et la fête, la musique… les partages continuent dans les petits groupes sur les pelouses du jardin.
Il revient à Maïté, responsable de la logistique, de rassembler dans une grande gerbe, les remerciements en direction de ceux qui ont contribué à faire de ce rassemblement une réussite… et ils sont nombreux, car le succès est dû à la participation de tous.
Invités à dire quelques mots-clés qui caractérisent cette rencontre, des jeunes l’ont exprimé en ces termes :
JOIE, FRATERNITE, AMITIE, FORMATION, GRACE, BEAUTE, PARDON.
Yvonne Nicolas