En ce mois de septembre 2014

Nous continuons à cheminer avec Mère St Félix

« Dieu a parlé, Il n’est plus le grand inconnu mais Il s’est montré lui-même. Accueillons le sublime trésor de la Parole révélée » (le pape François, La Joie de l’Evangile N°175 )

L.S.J.C St Méen, 21 janvier 73

Bon ! Voici toujours notre pauvre Eusèbe, avec ses souvenirs de reconnaissance… de quoi ?…Aimez donc un peu votre vieille mère pour elle-même, quelque peu aimable qu’elle soit. Le bon Dieu ne veut pas qu’on l’aime pour ses bienfaits ; cela est juste et bon comme tout ce qui lui plaît. Elles sont si grandes ses bontés pour nous ! Qu’il serait à craindre que notre méchant amour de nous-mêmes aimant trop les bienfaits, n’aimât pas assez le divin bienfaiteur. Mon orgueilleuse prétention n’a rien de semblable à redouter, mais elle sent bien que, si elle n’obtient pas un peu d’amour personnel, je n’ai plus rien à attendre de mes chères filles ni de personne. Triste perspective pour un amour-propre, peut-être encore trop vivant ! Qu’il est adroit et captieux cet ennemi de la vertu !

Saint François de Sales dit que nous serons heureux s’il est mort, en nous, un quart d’heure avant nous. C’est nous annoncer une guerre aussi longue que la vie.

"Notre plus haute noblesse, ce n’est pas seulement de savoir penser mais de savoir bénir.
Notre plus haute victoire, c’est qu’au moment où la fatigue, les épreuves, les nuits nous accablent, nous puissions tirer encore en nous la force de bénir la vie que Dieu nous donne à vivre, les êtres qu’Il donne à aimer, le monde qu’Il donne à transformer. »

Père A. Besnard O.P. (cité dans le fascicule « Assemblée d’été 2010 » p.18)

Ne nous en laissons pas effrayer ; les gens peureux sont des gens vaincus, mais animons notre courage. Combattons partout cet ennemi ; un coup de pied aujourd’hui, un mépris demain, Dieu sera content, si nous persévérons dans cette lutte et la 1re récompense que nous en recueillerons sera la paix de l’âme, si souvent troublée par ses insidieuses suggestions.
Vous vous demanderez, peut-être, chère Eusèbe, pourquoi cette longue digression sur un sujet dont vous ne dites rien ? Je n’en vois point d’autre que l’entraînement de ma première pensée, mais ce sujet nous intéressant tous, j’aime à croire que vous l’accueillerez aussi favorablement que tout autre venant de votre affectueuse mère.
Je vous remercie de vos vœux, chère enfant, les miens, pour vous, seront toujours d’une vraie amie selon Dieu.
Mère st Félix (sans adresse)

« Ce monde aimé de Dieu …. des forces de vie le soulèvent, des puissances de mort le traversent … C’est dans un combat que l’humanité va vers son accomplissement » (R.V 1 p. 32 N°4)

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