Mardi 10 septembre, une soixantaine de personnes : religieuses de l’Immaculée, religieuses de congrégations voisines et quelques laïcs ont répondu à l’invitation en participant à une journée de réflexion du réseau « Foi et justice » : journée riche en découvertes, invitant à changer de regard, à renouveler notre désir de travailler « ici », à notre mesure, pour que « là-bas », un développement juste et respectueux des hommes soit possible.
Le réseau « Foi et Justice » est constitué par des Congrégations et Instituts d’Europe et d’Afrique. l’Antenne « Foi et justice France » compte environ 76 instituts. www.reseau-foi-et-justice.fr/
Nous étions aidés dans notre parcours par Renée Mouazan, secrétaire exécutive du Réseau France et Sœur Marthe Laisné, trésorière. Renée MOUAZAN nous a présenté l’Afrique, continent pluriel, en pleine mutation ; un continent « qui bouge », qui a besoin qu’on respecte ses spécificités, ses diversités, sa place et son poids dans le monde. Un continent où se vivent toutes sortes de solidarités et qui attend aussi celles des pays qui profitent de ses ressources.
Nous avons mieux pris conscience de la diversité du continent africain, de sa place, de sa taille, de son importance dans le monde, dans les Organisations internationales comme l’ONU, dans les institutions financières et commerciales.
Nous avons réfléchi sur les différentes formes d’aide et réalisé l’importance des actions de plaidoyer menées dans nos pays du Nord pour tenter d’infléchir des politiques financières et commerciales qui nuisent aujourd’hui, gravement, au développement de l’Afrique.
Difficile de résumer cet exposé. Il a contribué à nous ouvrir à un horizon plus vaste et à situer nos problèmes dans un ensemble plus large. Nous avons mieux découvert le dynamisme des sociétés africaines et les efforts qu’elles déploient pour faire face aux défis qu’elles ont à affronter. Une vidéo présentant l’Antenne « Foi et Justice » du Cameroun a bien illustré ces perspectives.
Avant tout l’avenir du continent africain est entre les mains des Africains eux-mêmes. De l’extérieur, oeuvrons pour que les décisions prises au niveau international ne soient pas sources de régression, de difficultés pour un développement juste et équitable dans chacun des 54 pays.
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D’après des notes de Sœur Geneviève Lebreton, sœur de l’Immaculée.